Contribuer à faire progresser l’égalité c’est, comme le fait la Fédération des CIDFF, lutter partout et sur tous les territoires contre les stéréotypes et les normes sexistes
Danielle Bousquet, présidente de la FNCIDFF
Et en pratique ?
Pour la plupart d’entre nous, nous avons connu une année 2020 difficile de par sa complexité, tant sur le plan professionnel et personnel que social — le COVID 19 a aussi eu un impact disproportionné sur la vie des femmes par rapport à celle de leurs homologues masculins.
Le choc du premier confinement a révélé une nouvelle dimension des inégalités entre les sexes : le séisme sanitaire qui a accompagné la pandémie a montré à quel point les travailleuses et les travailleurs — qui prennent soin des autres et maintiennent la cohésion de la société et parmi lesquels les femmes sont largement majoritaires —, sont essentiels et pourtant tellement sous-estimés dans nos sociétés.
Ce sont les femmes qui, au quotidien, nourrissent, soignent, éduquent, et en plus d’affecter leur santé, la crise a de lourdes conséquences tant personnelles que professionnelles sur elles.
Face à ces bouleversements les CIDFF ont su innover pour continuer d’assurer au mieux leurs missions d’information des femmes sur leurs droits et d’accueil et d’accompagnement des femmes victimes de violences.
Parce cette crise montre, une fois de plus, combien les droits des femmes sont fragiles, parce qu’elles ont été assez largement oubliées dans les réponses économiques et sociales à la crise, la Fédération Nationale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des familles a décidé de lancer la campagne d’information « Et en pratique ? Ne laissez pas les habitudes réécrire les droits ».
Pour que nous restions vigilant·e·s, cette campagne nous accompagnera durant toute l’année 2021.
En concluant ce billet, je rappellerai que les CIDFF ont été présents en 2020, et qu’ils le seront encore en 2021…
Danielle Bousquet
Présidente de la FNCIDFF