Création par l’État du CIF – Centre d’information féminin qui deviendra par la suite la FNCIDFF
Les échanges avec nos professionnel·les sont strictement confidentiels.
Les CIDFF informent tous les publics de manière inconditionnelle.
L’information délivrée par tous les CIDFF est gratuite.
Promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et déconstruire les logiques de domination.
La Fédération nationale des CIDFF est membre des instances suivantes :
L’histoire du réseau des CIDFF reflète les mutations que connaît la société française à partir des années 1960/1970. Ces années sont marquées par une poussée spectaculaire du travail des femmes, qui devient alors un véritable enjeu politique, du fait de la situation de plein-emploi. La contribution des femmes aux besoins du nouveau secteur tertiaire, devient une nécessité économique.
Dans le même temps, par des vagues successives de mobilisation, les féministes dans le monde vont partir à la conquête des droits : civils et politiques, sexuels et reproductifs, droit au travail et à l’égalité professionnelle, droit à la sécurité et aux espaces publics. Elles deviennent ainsi des relais d’opinion majeurs.
Le « savoir » devient un enjeu, un moyen de démystifier l’organisation sociale et de lutter contre le patriarcat. Les premières études de genre menées par des chercheuses et chercheurs aux Etats-Unis permettent de mettre en lumière un système discriminant et inégalitaire qui concerne femmes et hommes dans la société.
Dans ce contexte, en 1972, sous la pression sociale, le gouvernement crée le CIF – Centre d’Information Féminin – (le premier des CIDFF) dont l’objectif est d’informer les femmes sur leurs droits et de favoriser leur émancipation. Une structure nationale sera créée ultérieurement, avec notamment pour vocation d’impulser et d’aider à la création de la centaine de CIDFF qui existe aujourd’hui.
Le cinquantième anniversaire des CIDFF célébré en 2022 a été l’occasion d’éditer un ouvrage retraçant l’histoire des CIDFF en lien avec l’histoire des droits des femmes en France.