
D’après le baromètre 2023 de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur (OBVSS)1 près d’1 étudiant·e sur 10 (9%) déclare avoir été victime de violence sexuelle depuis son arrivée dans l’enseignement supérieur, 1 étudiant·e sur 20 déclare avoir déjà été victime de harcèlement sexuel, et 1 étudiant·e sur 10 en avoir déjà été témoin.
L’enseignement supérieur bénéficie souvent d’une image progressiste, avec l’idée que les VSS « ça n’existe pas chez nous ». En réalité les violences y sont présentes, comme partout dans la société. Certains éléments peuvent même les favoriser.
C’est le cas des relations hiérarchiques (prof/étudiant·e…), des événements festifs ou des effets d’entre soi.
Pour prévenir les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur, la Fédération nationale des CIDFF lance la campagne « Violences sexistes et sexuelles : Changeons les règles ! » à destination des étudiant·es dans l’enseignement supérieur, dans le cadre de son partenariat avec le Ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.