En France, les femmes sont les premières victimes de la précarité. Elles le sont d’autant plus lorsqu’elles sont en situation de monoparentalité. Selon une étude de l’INSEE, 32,8% des familles monoparentales vit sous le seuil de pauvreté. Or, parmi les 2 millions de familles monoparentales en France, 82% ont à leur tête une femme.
Plus nombreuses à s’occuper seules de leurs enfants, les mères isolées sont également confrontées aux discriminations et aux inégalités de genre qui entravent leur insertion socioprofessionnelle et peut les rendre plus vulnérables aux violences sexistes et sexuelles. Les inégalités et stigmates auxquels elles sont confrontées empêche la prise en considération des problématiques dont elles sont réellement victimes.
Pourtant, selon une étude de l’INSEE, Les mères isolées “désavantagées sur le marché du travail […], sont plus souvent que les pères surexposées à la pauvreté et vivent plus fréquemment dans un logement suroccupé”. En conséquence, les mères isolées sont seulement 67% de mères isolées à être en emploi en 2020 contre 81% des pères isolés. Elles sont également moins nombreuses à pouvoir accéder à la propriété : 1 mère isolée sur 4 contre 1 père isolé sur 2.
Face à ce constat, il y a urgence à agir pour garantir à toutes ces femmes et leurs enfants de vivre dignement !
Les CIDFF s’engagent depuis plus de 50 ans aux côtés des mères isolées. Partout en France, les CIDFF accompagnent et informent 100 000 femmes par an dont 69% sont des mères avec au moins un enfant à charge, séparées ou en cours de séparation du père.
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la Fédération nationale des CIDFF organise une table ronde le 6 mars prochain et présentera son plan d’action pour en finir avec la précarité des mères isolées.
Découvrez prochainement nos mesures pour en finir avec la précarité des mères isolées !
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